Vecteurs Viraux
Responsables scientifiques
Fulvio Mavilio
Vecteurs Viraux
Federico Mingozzi
Vecteurs Viraux
La conception et le développement des vecteurs de transfert des gènes viraux est une activité fondamentale et commune à tous les projets thérapeutiques de ce réseau. Les vecteurs lentiviraux (LV) sont utilisés dans la plupart des études pré-cliniques et cliniques en thérapie génique sur les troubles sanguins héréditaires. Les premières études cliniques menées à l’hôpital Necker sur les immunodéficiences rares (syndrome de wiskott-aldrich, granulomatose chronique) ont montré que les vecteurs LV sont des outils sûrs et efficaces pour transférer des gènes dans les cellules souches hématopoïétiques humaines.
Ces études fournissent la base pour le développement de vecteurs plus complexes et des constructions permettant l’expression des gènes codant l’hémoglobine et développer une alternative plus sûre et efficace à la transplantation de cellules souches allogéniques pour le traitement de la drépanocytose. La transplantation de cellules souches génétiquement corrigées peut aussi s’adressé à des troubles non hématologiques affectant le système nerveux central, comme l’ataxie de Friedreich. Les vecteurs dérivant du parvovirus humain Adéno-Associé (AAV) représente une plateforme de choix pour le transfert de gène in vivo, reposant sur leur excellent profil d’innocuité et d’efficacité démontré dans des essais pré-cliniques et cliniques.
Sur la base des résultats des essais cliniques sur l’hémophilie, qui ont démontré une correction à long terme des maladies après une seule perfusion de vecteur AAV, des travaux ont été entrepris pour établir une preuve de concept pré-clinique de l’efficacité thérapeutique dans le contexte des maladies métaboliques hépatiques. Ce programme tire parti de l’expertise en thérapie génique et de l’expérience clinique étendue (avec certaines plus grandes cohortes de patients en Europe) disponibles au sein du réseau DIM, offrant des opportunités de développement dans le contexte de maladies telles que déficit en ornithine transcarbamylase, la leucinose, etc.
Des programmes supplémentaires, issus également de la synergie entre la recherche fondamentale et clinique, impliquant les maladies neurodégénératives et mitochondriales, l’auto-immunité ainsi que les troubles de la coagulation sanguine et les maladies neuromusculaires.